Vendredi 9 septembre fin du séjour en Pays Cathare. Sur le chemin du retour, la visite du Pont du Diable était l’étape incontournable en quittant cette belle région d’Occitanie. Cet édifice aux multiples légendes, curiosité enjambant la principale rivière du département, méritait vraiment d’y consacrer quelques instants. Comme la veille à Montségur, une météo que j’appellerais : “de circonstance”, apportait une certaine véracité aux récits et écrits dont cet ouvrage atypique bénéficie.
Histoire et légendes
Le pont du diable est un pont médiéval qui traverse la rivière Ariège entre Foix et Tarascon-sur-Ariège. Il est classé monument historique depuis 1950.
L’histoire du pont du diable est assez mystérieuse. Certains disent qu’il date du Moyen-âge et qu’il aurait été construit par le diable lui-même. D’autres disent qu’il aurait été commandé par le comte de Foix à un enlumineur nommé Peyronnet. Puis fortifié plus tard, par Gaston Fébus.
Il existe plusieurs légendes sur la construction du pont du diable.
L’une d’elles dit que le diable aurait accepté de construire le pont en échange de l’âme du premier qui le traverserait. Mais les habitants lâchèrent un chat noir avec une casserole attachée à la queue. Le diable, furieux, plongea dans la rivière.
Une autre dit que le pont était destiné aux amours coupables des jeunes du village de Thueyts et qu’en l’empruntant, certains d’entre eux tombèrent dans le gouffre.
Une autre légende mentionne que le pont aurait été construit par un enlumineur nommé Peyronnet, suite à une commande du comte de Foix. N’ayant pas assez de temps, ni d’argent pour réaliser l’ouvrage, il fit alors appel au diable qui lui proposa son aide en échange de son âme. Peyronnet accepta et le pont fut achevé à temps. Mais le diable ne put prendre son âme, car il avait gravé sur le pont, une croix et le nom de Dieu.
Attention! l’emprunter se fera à vos risques et périls…
Matériel utilisé
Appareil photo : Nikon
Logiciel photo : CaptureOne